«Cette langue reste une porte, elle nous unit, elle nous exhorte.» C’est par cette réflexion en poésie que l’auteur-compositeur-interprète YAO a conclu une discussion d’une heure sur la diversité linguistique qui l’a réuni avec le musicien Éric Dow et l’animatrice radio Martine Laberge.
Les trois intervenants se sont entendus: en 2021, on est plus tolérant des accents et des régionalismes de la francophonie internationale, mais il reste beaucoup de chemin à parcourir pour qu’ils rayonnent.
Ce panel sur la sécurité linguistique dans la culture et les médias s’inscrit dans une série de quatre évènements organisés par la Fédération de la jeunesse canadienne-française (FJCF).
Progrès réel de la diversité linguistique
La discussion du 23 mars s’est amorcée par une remarque de la journaliste Martine Laberge, une Franco-Ontarienne de Hearst qui anime aujourd’hui l’émission Le matin du Nord à Radio-Canada: parler de «sécurité linguistique» plutôt que d’insécurité révèle un réel progrès.
«On a fait du chemin», a-t-elle indiqué en se remémorant que sa façon de parler a été très remarquée à son entrée dans un programme d’études médiatiques, à Ottawa, dans les années 1990.