«Au sein de notre communauté afro-descendante, de nombreuses personnes éprouvent un sentiment d’infériorité par rapport aux autres», soutient Edith Léa Taki, cofondatrice de Vital Vision. «C’est un schéma qui, malheureusement, risque de se perpétuer auprès des générations futures.»
Selon elle, ce sentiment, souvent ancré dans un héritage historique et socioculturel marqué par des inégalités et une insuffisante représentation positive, constitue un frein à l’ambition et à l’épanouissement personnel de certains membres de cette communauté au Canada.

Le 1er mars, la résidence étudiante du Collège George Brown, à Toronto, a accueilli le 2e Sommet Vision, organisée conjointement par Vital Vision et MICRO (Mouvement pour l’inclusion des communautés racisées de l’Ontario).
Événements rares
Cet événement a réuni une centaine de participants autour du thème «allier savoirs ancestraux et technologies modernes», mettant en lumière l’importance de la continuité historique pour la survie et la vitalité des peuples.
Edith Léa Taki souligne également que les événements francophones de ce type restent peu nombreux en comparaison avec ceux organisés en anglais, limitant ainsi les occasions pour ces communautés de se rassembler, d’échanger et de s’inspirer de modèles de réussite dans leur langue.