«… les auteurs nous offrent une espèce de carnet de voyage pour les pays de common law… c’est un dictionnaire de la culture de la common law, avec des entrées portant sur ses acteurs, ses institutions, ses grands personnages, ses rituels et sa géographie. Le choix des entrées reflète un exercice d’effort de répondre à une question: comment le juriste de common law pense-t-il le droit en français?… la common law en français est une richesse culturelle dont nous sommes tous, grâce à ce dictionnaire essentiel, des bénéficiaires.»
C’est ce que le juge à la Cour d’appel du Québec, Nicholas Kasirer, a écrit dans la préface de la première édition de La common law de A à Z, parue en 2010. Son analyse est d’autant plus d’actualité maintenant que les Éditions Yvon Blais ont publié une deuxième édition de cet ouvrage.
En parcourant les 522 pages du volume, j’ai été informé de l’état du droit dans les pays qui, jadis, faisaient partie de l’Empire britannique à titre de colonie ou de protectorat et, dans ceux qui ont été membres ou sont encore membres du Commonwealth.
C’est le cas, par exemple, de l’ancien condominium franco-britannique des Nouvelles-Hébrides, connu aujourd’hui sous le nom de République de Vanuatu. Une revendication du respect de l’égalité constitutionnelle du français se maintient dans cet archipel du Sud-Ouest du Pacifique qui est aussi membre de l’Organisation internationale de la Francophonie.
Un autre exemple que j’ai apprécié est celui de l’île Maurice, dans l’océan Indien, où il existe un courant d’opinion en faveur de l’administration partielle du droit en français.