La deuxième visiteuse interstellaire de l’histoire est, en ce mois de décembre, au plus près du Soleil, et un grand nombre de télescopes sont dirigés sur elle.
Mais ce ne sont pas des photos de la comète Borisov qui intéressent les experts: c’est sa composition chimique.
Chacun des éléments chimiques du Tableau périodique possède en effet son spectre, ce qui permet à un télescope de «voir» de quoi est composée cette comète. On peut en déduire des choses sur les limites de température et de pression sous lesquelles elle s’est formée.
Par ailleurs, cela pourrait permettre de ranger Borisov dans l’une ou l’autre des catégories de comètes propres à notre système solaire.
150 000 km/h
Le fait qu’elle ne soit pas originaire de notre système solaire est raisonnablement sûr: sa trajectoire et sa vitesse (plus de 150 000 km/heure) font d’elle un objet qui ne fait «que passer», plutôt que d’être emprisonné sur une orbite autour de notre Soleil.