La recommandation du commissaire François Boileau en faveur d’une refonte complète de la Loi sur les services en français, en vigueur depuis 30 ans, a reçu un encouragement certain, mardi matin, avec le renouvellement pour 5 ans de son mandat par un vote unanime des membres de l’Assemblée législative.
En poste depuis 10 ans, d’abord comme agent du gouvernement, puis comme officier de l’Assemblée (au même titre que la vérificatrice générale ou l’ombudsman de la province), il n’a même pas eu à présenter sa candidature, a-t-il raconté à la tribune du Club canadien de Toronto deux heures plus tard.
Il devra toutefois le faire dans 5 ans, ce qui n’a pas empêché le recteur de l’Université d’Ottawa, Jacques Frémont, de le présenter au Club canadien comme le «commissaire perpétuel».
En plus d’entendre M. Boileau expliciter les tenants et les aboutissants de «sa» LSF 2.0 (le titre de son dernier rapport annuel), les membres et invités du Club canadien ont également rendu hommage à l’ex-ministre des Affaires francophones pendant 12 ans, Madeleine Meilleur, en présence de celle qui lui a succédé cet été, Marie-France Lalonde.
Les 170 convives du Club canadien ont visionné une vidéo dans laquelle plusieurs personnalités franco-ontariennes ont vanté les qualités et les réalisations de Mme Meilleur, qui a notamment présidé aux grandioses célébrations du 400e anniversaire de la présence française en Ontario en 2015.