Lorsque l’Organisation des Nations Unies pour l’Éducation, la Science et la Culture (UNESCO), a demandé de célébrer, à compter de 2002, la Journée mondiale de la philosophie, le troisième jeudi de novembre de chaque année, il ne s’agissait pas d’une décision prise à la légère, pour répondre à quelque groupe de pression, mais bien au contraire le fruit d’une très longue réflexion, amorcée pratiquement dès sa création, le 15 novembre 1945.
Objectifs
Les objectifs de l’UNESCO sont de «contribuer au maintien de la paix et de la sécurité dans le monde en resserrant, par l’éducation, la science, la culture et la communication, la collaboration entre nations, afin d’assurer le respect universel de la justice, de la loi, des droits de l’Homme et des libertés fondamentales pour tous, sans distinction de race, de sexe, de langue ou de religion, que la Charte des Nations unies reconnaît à tous les peuples».
Par conséquent, l’UNESCO va s’efforcer de propager, de mettre en pratique, et même de populariser une culture philosophique internationale, en vue de renforcer le respect de la personne humaine, l’amour de la paix, la haine du nationalisme étroit et du règne de la force, la solidarité et l’attachement à un idéal de culture.
Ses deux objectifs sont donc de mettre en place des instruments internationaux au service du progrès des études philosophiques, et de mettre la philosophie au service de l’éducation internationale des nations.
Chaque année, la Journée mondiale de la philosophie est axée sur un thème, qu’un pays en particulier met en valeur.