«Départ à la retraite d’une grande dame de la Francophonie.» C’est le titre du blogue du 6 avril du Commissaire aux services en français de l’Ontario, François Boileau, à propos de Jocelyne Samson, une grande dame, en effet, qui n’est pas connue du public. Son travail acharné et minutieux pour la reconnaissance des droits des francophones, elle l’a fait en coulisses, loin des feux de la rampe. Et c’est ce qu’elle voulait.
J’ai rencontré Jocelyne par le biais du travail, évidemment. Enfin, me suis-je dit, une fonctionnaire qui ne s’enfarge pas dans les fleurs du tapis, qui ne pratique pas la langue de bois.
Résultats
Nous nous sommes tout de suite bien entendues. Elle était directe, allait immédiatement au cœur d’un problème, voyait immédiatement la liste d’options disponibles. Et quand cette liste dépassait le mandat de son employeur, elle ne ménageait pas son imagination et ses contacts pour trouver une solution.
D’ailleurs, elle le dit elle-même: «Atteindre un résultat positif, aussi minime soit-il, a toujours été important pour moi. C’était une petite ouverture d’une fenêtre ou d’une porte qui pouvait devenir un plus grand avantage pour la communauté plus tard.»
De ses années dans la fonction publique de l’Ontario, elle retient: «Ce sont les rencontres, les clients et les collègues, qui m’ont le plus comblée, ceux et celles qui m’ont accordé leur soutien ou leur confiance. C’est plus précieux que des victoires administratives, bien que je ne renie pas ces dernières parce que j’ai toujours été au service de la communauté.»