Le romancier Jean Boisjoli et l’auteur jeunesse Pierre-Luc Bélanger ont remporté, mardi soir au cours d’un gala à Toronto, le Prix littéraire Trillium de l’Ontario, respectivement pour La Mesure du temps (Éditions Prise de parole) et Ski, Blanche et avalanche (Éditions David).
Six autres auteurs étaient en lice dans les deux catégories francophones: Paul-François Sylvestre pour Cinquante ans de «p’tits bonheurs» au Théâtre français de Toronto (Éditions du Gref); Louis L’Allier, Nikolaos, le copiste (Éditions David); Éric Mathieu, Les suicidés d’Eau-Claire (Éditeur La Mèche);
Michèle Vinet, L’enfant-feu (Éditions Prise de parole); Gilles Dubois, Nanuktalva (Éditions David); Daniel Marchildon, Zazette, la chatte des Ouendats (Soulières Éditeur).
Dans La mesure du temps, écrivait l’an dernier notre chroniqueur Paul-François Sylvestre, Jean Boisjoli «nous plonge dans le Saint-Boniface des années 1950-1960, et c’est un retour personnel aux sources puisque Boisjoli est né et a grandi là, à l’époque du Canada français d’outre-frontières».
Lors d’une rencontre organisée à la Librairie Mosaïque de Toronto, Jean Boisjoli avait mentionné que l’appartenance au pays n’est pas tout le temps évidente au Canada, lui-même n’ayant «jamais réussi à appartenir à un seul endroit».
Chez les anglophones, ce sont Melanie Mah, pour le roman The Sweetest One (Cormorant Books) et la poétesse Meaghan Strimas, pour Yes or Nope (Mansfield Press) qui ont été honorées lors du gala des Prix Trillium 2017.
La Société de développement de l’industrie des médias de l’Ontario accordait ce soir-là plus de 75 000 $ sous forme de prix à ces auteurs et éditeurs, à l’occasion du 30e anniversaire du Prix littéraire Trillium.