Oubliez jazz avec deux z, comme la musique. Place à Jaz, avec un seul z. C’est le titre du nouveau roman de Michèle Vinet, pour qui l’art et l’amour peuvent bien tenter de démasquer le mystère de la vie. «Jaz et son art. Folie déchaînée. Absolument parfait!»
Artiste peintre
Incapable de faire son deuil d’une femme mystérieuse, Jaz peint pour oublier son mal. L’aubergiste du coin (le lieu de l’action n’est jamais mentionné), accroche quelques tableaux dans son établissement. Une série d’œuvres peintes dans l’obscurité s’intitule Lumières.
Le public contemple «couleurs, pudeurs, humeurs, ferveurs, fureurs, aigreurs, petits et grands bonheurs». Tous les tableaux trouvent preneurs. Le public en redemande.
Après Série obscure et Lumières, voilà une collection hors de l’ordinaire: L’Absence, «non pas celle de ce qui n’est plus, mais celle de ce qui pourrait être».
Jaz peint pour s’adonner à la contemplation de son for intérieur. Pas de portraits, de paysages, de natures mortes, pas d’art décoratif.