La Norvégienne Helga Flatland choisit de dresser le portrait original d’une famille d’Oslo en se questionnant sur les liens transgénérationnels. Dans son roman intitulé Une famille moderne, elle fait tomber le ciel sur la tête de trois enfants adultes établis dans leurs vies personnelles et professionnelles.
Divorce à Oslo
Ces trois enfants – Liv, Ellen et Hakon – se rencontrent pour célébrer les 70 ans de leur père. Or, ce dernier choisit ce moment pour leur annoncer que lui et son épouse vont divorcer.
Éclate dès lors le cadre qui permettait aux enfants d’être proches les uns des autres, de se faire confiance et d’être naturels dans leurs relations.
L’histoire est racontée à tour de rôle par Liv, Ellen et Hakon. Chacun apporte des nuances et des sous-entendus où étonnements, similitudes et différences se croisent allègrement. Lentement et insidieusement, on assiste à une élaboration collective de non-dits.
Du couple à la famille
Liv est l’aînée, c’est elle qui a permis la transition d’une relation de couple à une famille. Hakon est le petit dernier profondément désiré. Au milieu, Ellen fait «figure de matériaux de remplissage entre les deux autres».