Une prisonnière d’Auschwitz tatoue les chiffres 41400 sur l’aisselle de son enfant dans l’espoir fou de la retrouver un jour. Ce fait véridique inspire Anna Stuart à écrire le roman La Sage-Femme de Berlin.
En décembre 1943, dans l’infâme camp de concentration, Ester caresse doucement les cheveux de Pippa, son nouveau-né. C’est un miracle que sa petite fille soit blonde, car grâce à ce détail l’enfant pourra rester en vie.
41400
Quelques jours plus tard, les nazis prennent le bébé pour le donner à une famille allemande. Une fois la guerre terminée, Ester veut croire qu’elle retrouvera Pippa grâce à son numéro de déportée secrètement et malhabilement tatouée. Les chiffres 41400 symbolise l’espoir.
À l’exception du Prologue (1943) et de l’Épilogue (1990), l’action du roman se déroule en 1961, à la frontière de l’Allemagne de l’Est et de l’Allemagne de l’Ouest, principalement à Berlin.
Plusieurs chapitres nous plongent dans l’univers sportif, car Pippa évolue sous un autre nom dans la lancer du javelot. Elle est encadrée par des entraîneurs qui sont aussi des espions Est-allemands.