Pour la majorité des touristes, la République Dominicaine est synonyme de plages ou centres de villégiature aux noms évocateurs comme Puerto Plata, Punta Cana et La Romana. Mais il y a d’autres facettes à découvrir pour qui se donne la peine d’explorer cet intrigant petit pays à quelque cinq heures de vol de Toronto.
J’ai choisi de m’envoler vers Santo Domingo, capitale de ce pays de 9,5 millions d’habitants. Internet m’avait informé que j’y verrais, entre autres, la plus ancienne cathédrale des Amériques.
Il faut savoir que Christophe Colomb est débarqué sur l’île d’Hispaniola le 5 décembre 1492 et y a établi la première colonie européenne dans le Nouveau Monde. Son fils Diego sera le fondateur de Santo Domingo et c’est lui qui posera la première pierre de la cathédrale en 1514, sous le regard attentif de l’architecte Alonso Rodriguez et de treize spécialistes, spécialement mandatés par le roi d’Espagne.
Cathédrale style Renaissance
Ce n’est qu’en 1546 que le pape Paul II consacre la cathédrale. Sa façade de pierre corallienne illustre le style Renaissance espagnol. On y voit le blason impérial de Charles V ainsi que les bustes de saint Pierre, de saint Paul et des quatre évangélistes.
L’intérieur est très dénudé et se distingue surtout par ses 14 petites chapelles latérales, dont l’une a abrité les restes de Christophe Colomb jusqu’en 1992, année où sa tombe fut transférée au Phare de Colomb.