Pour la troisième fois de l’histoire, un patient a été déclaré «sans VIH»: autrement dit, complètement débarrassé de ce virus responsable du sida qui, en général, a plutôt tendance à rester indéfiniment «dormant».
Depuis qu’ont été mis au point les traitements dits antirétroviraux à la fin des années 1980, l’objectif était de réduire le virus jusqu’à des niveaux indétectables dans l’espoir qu’il ne puisse ainsi plus être transmis à d’autres personnes.
Mais le virus restait en quelque sorte «enfermé» dans des réservoirs à l’intérieur du corps, prêt à resurgir dès le moment où le patient cessait le traitement.
Greffe de moelle osseuse
Or, un homme de 53 ans, en Allemagne, doit apparemment sa chance à une greffe de moelle osseuse dont le donneur était porteur d’une mutation, appelée CCR5 delta 32.
Celle-ci rend ceux qui en sont porteurs (moins de 1% de la population) résistants au VIH.