Ce ne sont pas juste des bombardements qui tuent et vont tuer à Gaza. Dans le scénario du pire, un quart de la population pourrait mourir dans l’année qui vient si rien n’est fait pour réduire la prolifération des maladies.
La rareté de l’eau potable, le manque de nourriture, l’insuffisance des équipements médicaux sont déjà des ingrédients délétères.
En ajoutant à cela que des centaines de milliers de personnes s’entassent dans des camps ou dans des lieux improvisés sans toilettes fonctionnelles, ni systèmes d’évacuation des eaux, ni électricité, on se retrouve avec un cocktail mortel, particulièrement pour les enfants et les personnes âgées.
Diarrhée, varicelle, choléra…
Dès la fin de novembre, la porte-parole de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Margaret Harris, prévenait que le taux de diarrhées chez les enfants était de 100 fois supérieur aux niveaux jugés sécuritaires.
Les maladies associées aux diarrhées, qui sont la deuxième cause de décès d’enfants à travers le monde, sont causées par des sources d’eau contaminées et un manque d’accès à des liquides pour réhydrater le corps.