Gabriel Osson considère que les mots lui sont prêtés pour être utilisés avec parcimonie. Il ne doit jamais les user, encore moins les vider. «Je suis un gardien des mots / parmi tant d’autres / qui aspire à transmettre / la mémoire jusqu’à son terme.»
Ailleurs n’est pas mieux qu’ici
ici ou ailleurs qu’importe
ce que je fuis
réside partout où je suis
Ainsi s’ouvre D’ici et d’ailleurs, le tout nouveau recueil de poésie de Gabriel Osson, publié par Terre d’accueil, une maison d’édition située à Oshawa et dont la mission consiste à souligner la contribution d’autrices et auteurs au développement de leur société d’accueil.
Envolées poétiques
Plusieurs pages d’histoire font l’objet d’envolées poétiques, même lorsqu’il s’agit de dénoncer l’esclavage ancien et nouveau.
Il rappelle, par exemple, les treize idéalistes qui ont abandonné leur vie américaine pour combattre le tyran dans les maquis du sud d’Haïti, sujet de son roman Le jour se lèvera.