Réconcilier son identité lorsque l’on fait partie de deux minorités est un cheminement à long terme.
Les trois participants à la discussion L’expérience francophone autochtone: marcher dans deux mondes, présentée récemment par l’Université Laurentienne à Sudbury, ont souligné qu’il faut d’abord apprendre à se connaître, connaître d’où on vient et apprendre à s’affirmer.
Quelque chose qui peut être difficile dans un monde où on ne vous écoute pas toujours.
Cocher deux cases?
Autochtone et francophone: «Je n’ai jamais vu de ma vie un sondage où je pouvais cocher les deux», lance l’étudiant en Études autochtones Connor Lafortune.
Il fait ici référence aux sondages ou aux formulaires où l’on doit indiquer son appartenance à une culture, à un groupe ethnique. On peut cocher francophone ou autochtone, mais pas les deux.