Parmi les genres littéraires, j’ai un faible pour la nouvelle et j’ai été très bien servi par Yolande Bastarache, auteure du recueil intitulé Mon village, la côte.
Le titre est de son mari et juge à la retraite de la Cour suprême du Canada, Michel Bastarache. «Yolande aimait son village, écrit-il, et se rappelait les personnes qu’elle avait connues. Plusieurs de ses personnages leur ressemblent.»
Recueil posthume
Lire la quinzaine de nouvelles de ce recueil posthume, c’est découvrir un lumineux jardin secret sur lequel souffle doucement la brise du large, peuplé d’êtres faits de fiction et de mémoire.
Pénétrer dans l’univers de Yolande Bastarache, c’est aller à la découverte de secrets et de sympathies inattendues.
Le style est coloré et imagé, comme en font foi les quelques exemples suivants: «son air de palourde engourdie», «peint en gris écureuil», «un cheval d’un beau brun chevreuil», «se détendre comme un saule pleureur en été».