Mercredi, le Canada et les alliés de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) se sont engagés à porter leurs dépenses militaires à 5% du PIB d’ici 2035, soit 3,5% pour les équipements de défense et 1,5% pour les infrastructures et la cybersécurité.
L’enjeu pour le Canada : Ottawa, qui vient d’atteindre la cible de 2%, prévoit d’investir 9,3 milliards $ supplémentaires dans les Forces armées canadiennes et l’acquisition de drones, de véhicules blindés, d’avions ainsi que de munitions, pour notamment surveiller les fonds marins et l’Arctique.
Les dépenses en matière de défense passeront ainsi de 53,4 à 62,7 milliards $. Mais pour atteindre la cible de 5% du PIB, le Canada devra dépenser près de 150 milliards $. Pour y parvenir, le gouvernement compte inclure dans ce calcul les investissements liés aux infrastructures à usage civil et militaire.
«Augmenter les dépenses de défense à 5% n’a jamais fait partie de la campagne électorale de Mark Carney, qui s’est terminée il y a moins de deux mois. Ce n’est pas ce que les Canadiens·nes lui ont donné comme mandat», a critiqué la porte-parole en matière de défense du Nouveau Parti démocratique (NPD), Heather McPherson.
C-5 adopté au Sénat
Jeudi, le projet de loi C-5 du gouvernement fédéral a été adopté au Sénat et a reçu la sanction royale, près d’une semaine après son adoption par la Chambre des Communes.