«La mortalité embryonnaire précoce coûte très cher aux producteurs laitiers», fait-il valoir. Une enquête des Nations Unies évalue à 1,8 milliard $ par année les pertes dues à la mortalité embryonnaire dans les secteurs du bœuf et des bovins laitiers à l’échelle mondiale.
«Nous pouvons peut-être éviter une partie de ces pertes en comprenant comment l’embryon se développe», dit-il. «Puis comment nous pouvons distinguer les embryons de bonne qualité des embryons de mauvaise qualité au cours des premiers jours de leur développement pour ne choisir ensuite que les embryons de bonne qualité.»
Au cours de l’élaboration d’une méthode non invasive pour l’évaluation de la qualité des embryons de vaches laitières, M. Madan a fait une découverte tout à fait excitante qui pourrait contribuer à alléger les pertes incommensurables associées aux avortements spontanés chez l’humain.
Test de santé des embryons
«Si vous parlez à n’importe quel clinicien du domaine de la fécondation in vitro (FIV) chez l’humain, sa plus grande préoccupation vient du fait qu’il n’existe pas de test adéquat pour évaluer les embryons prélevés et déterminer ceux qu’il convient d’implanter pour obtenir le meilleur résultat possible.»
Il existe une faible corrélation entre l’inspection visuelle d’un embryon au microscope et la viabilité probable de celui-ci pour une grossesse humaine. M. Madan sait qu’un meilleur test est nécessaire: c’est ce sur quoi il travaille.