L’Alliance française a accueilli jeudi une nouvelle édition de ses Jeudis littéraires. Cette fois, le public a pu écouter trois écrivains franco-ontariens issus de l’immigration: Antonio D’Alfonso, Aristote Kavungu et Daniel Soha. Le thème de cette table ronde? Exils et identité.
Si pour l’écrivain Daniel Soha, les choses sont claires, la question identitaire est apparue plus délicate chez les deux autres auteurs présents.
Pour Antonio D’Alfonso, né à Montréal de parents italiens, l’identité est quelque peu compliquée: «Je suis né ici mais je déteste le Canada. Je me suis toujours senti étranger dans mon propre pays».
Quant à Aristote Kavungu, lui qui est né au Congo de parents angolais, puis a vécu en France avant de poser ses valises au Canada, la recherche d’identité semble toujours présente.
Mais cet exil et ces identités aux multiples facettes ont-elles des répercussions sur ces auteurs de l’immigration?