L’évaluation des étudiants est un sujet aussi ancien que l’école elle-même, qui a mobilisé des générations de pédagogues. À quoi sert l’évaluation? À certifier qu’un élève a acquis un certain niveau de connaissances? À mesurer son progrès pour que l’on puisse ajuster les cours qu’on lui donne?
Et au fait, à qui l’évaluation est-elle utile? À l’étudiant? Aux parents? Aux enseignantes et enseignants? Aux employés gouvernementaux qui révisent le programme scolaire?
Chacun a ses intérêts et ses attentes, selon ce qu’on peut lire dans un blogue de l’Éducation en langue française en Ontario. C’est un site dont les coordonnateurs proviennent des douze conseils scolaires et des deux collèges franco-ontariens, des universités ontariennes bilingues, et du ministère de l’Éducation de l’Ontario.
Évaluation sur une échelle de quatre points
En Ontario, les bulletins scolaires comportent une évaluation, sur une échelle de quatre points, d’une série d’habiletés d’apprentissage et d’habitudes de travail, suivie de notes en pourcentage pour chacune des matières.
Ce système, développé sur plus de 20 ans, semble simple en apparence, mais sa gestion comporte bon nombre de défis méthodologiques et son application nécessite des directives détaillées. En fait, on sait depuis plus de 30 ans qu’à l’élémentaire, les enseignantes et les enseignants consacrent entre le quart et le tiers de leur temps à l’évaluation.