Avec Le Réveil, Laurent Gounelle a écrit un drôle de roman, drôle dans le sens d’étrange, hors normes. De son personnage principal, Tom, on sait seulement qu’il est un jeune ingénieur célibataire vivant en France où le pouvoir public manipule la population à un rythme dicté par les multinationales.
Programmes liberticides
Le président français annonce divers programmes de sécurité et de santé qui sont contraignants et liberticides. Cela prend la forme de voitures autonomes, de capteurs biométriques et de caméras de reconnaissance faciale, entre autres.
Tom, le narrateur, réagit mollement à ces ingérences et finit toujours par s’y soumettre.
Au point où il cesse d’être humain pour devenir «codé, pucé, fiché, répertorié, défini par un numéro au ministère de l’Intérieur et une série de chiffres à la direction des Finances».
État contrôlé par les multinationales
Tom a un ami qui vit en Grèce, berceau de la démocratie. Cet ami a beaucoup réfléchi à diverses théories économiques.