Diplômé en philosophie, en théologie et en anthropologie, Guy Ménard a publié des romans, des essais et des recueils de poésie. Avec La Sphinge, il nous offre son premier recueil de nouvelles.
L’auteur offre des univers riches et foisonnants, convaincants, qui se répondent les uns aux autres pour notre plus grand plaisir.
Une foule de très brèves références
Dans ces nouvelles, on trouve une foule de très brèves références à des écrivains, compositeurs ou même chefs. Voici quelques exemples:
- «à mi-chemin entre le minimalisme narratif de Hemingway et la complexité tourmentée de Kundera»;
- «vous passez par tous les états d’âme climatiques de Phèdre» (Racine);
- «la ligne culinaire du temps allant de Jehane Benoît à Martin Picard, en passant par Daniel Pinard et Josée Di Stasio, sans évidemment oublier sœur Angèle et Ricardo»;
- des nénuphars «comme sur une toile de Monet qui se serait échappée de Giverny».
Parfois l’autrice n’est pas nommée, mais on le devine ici: «il est, comme le Survenant du chenal du Moine, un grand dieu des routes» (Germaine Guèvremont).
Ailleurs, on apprend que la fête de Bloomsday, en Irlande, est nommée en l’honneur de Leopold Bloom, anti héros d’Ulysse, le grand roman de James Joyce.