«J’avais envie de faire quelque chose de différent. Écrire le roman que j’aurais voulu lire.»
Samedi dernier, Éric Dupont est fièrement venu présenter La fiancée américaine au Salon du livre de Toronto, après avoir, la veille, participé à la causerie littéraire avec l’auteure France Daigle et animatrice radio-canadienne Line Boily.
Éric Dupont a expliqué comment, inspiré par la méthode de travail de John Irving, il était allé au bout de lui-même pour aller au bout de son œuvre. De longs entretiens, quatre années de cours de chants lyriques, des cours d’allemand… «Je vis mes livres», confirme-t-il.
Toronto dans le casse-tête
Tout en suivant la trame de la Tosca de Puccini («élément fédérateur pour réunir toutes ces histoires disparates»), Éric Dupont emmène le lecteur à la rencontre de multiples personnages évoluant sur plusieurs générations dans une grande saga familiale.
Un voyage jusqu’en Allemagne, où il a recueilli les témoignages de survivants de la guerre ou encore à Toronto, où il a vécu 9 ans.