Le directeur de la responsabilité financière (DRF) de l’Ontario estime que le maintien de l’équilibre budgétaire promis par le gouvernement libéral n’est possible que grâce à des projections de revenus «optimistes».
Selon Stephen LeClair, qui publiait ce commentaire la semaine dernière, il y a un risque que ces revenus ne soient pas tous au rendez-vous, forçant le gouvernement à augmenter les taxes et impôts ou à diminuer ses dépenses s’il veut maintenir le déficit à zéro.
Au cours des cinq dernières années, note le DRF, les revenus fiscaux de la province ont augmenté au rythme moyen de 4,4%, alors que pour les quatre prochaines années, le budget prévoit une croissance moyenne des revenus fiscaux de 5,5 %.
«Le scénario optimiste se fonde en majeure partie sur les trois plus grandes catégories qui, ensemble, composent plus de 70 % des revenus fiscaux, soit l’impôt sur le revenu des particuliers, l’impôt des sociétés et la taxe de vente harmonisée (TVH).» Selon le budget de 2017, ces trois facteurs connaîtront une croissance plus forte que ce que prévoient le DRF ou la moyenne des autres prévisionnistes économiques.