La ratification de l’entente de financement de l’Université de l’Ontario français (UOF), le 22 janvier dernier, conclut un chapitre d’une saga de plusieurs années.
Selon les représentants d’autres institutions postsecondaires francophones ou bilingues de l’Ontario, c’est la promesse d’enfin rattraper le retard accumulé sur le système d’éducation provincial anglophone.
Hearst
Du nord au sud de la province, les réactions sont surtout positives. «C’est une bonne nouvelle, on considère l’Université de l’Ontario français d’abord comme un partenaire», de dire le recteur de l’Université de Hearst, Luc Bussières.
«Et dans tous les cas, c’est une augmentation de l’offre de services dans une région où il y a spécialement une carence.»
Il rappelle du même coup que l’UOF est «une revendication qui remonte déjà à plusieurs décennies pour les Franco-Ontariens», et que cette bonne nouvelle est particulièrement appropriée après la période d’incertitude vécue en 2019.