La demande pour le charbon — de loin le plus polluant des carburants — connaît une hausse rapide, grâce à la reprise économique post-pandémie.
On savait déjà que l’utilisation des carburants fossiles en général — pétrole, gaz, charbon — avait, dès l’hiver dernier, atteint son niveau d’avant le premier confinement de mars 2020. Les transports routiers et les industries avaient redémarré.
Forte demande pour le charbon…
Mais ce qui avait été sous-estimé, c’était à quel point le charbon serait un carburant en demande dans le cadre de cette reprise.
Il faut y voir un témoignage, explique le magazine financier Bloomberg, que les énergies vertes ne sont pas encore au niveau où elles peuvent répondre à la demande mondiale. Ni même au niveau où, dans plusieurs régions du monde, elles pourraient concurrencer les bas prix du charbon.
«En dépit de toutes les promesses et de tous les plans d’énergies vertes, la transition est encore dans son enfance.»