Atypique, poignante et entraînante, la nouvelle pièce de théâtre Peau, de l’auteure, comédienne, réalisatrice et traductrice fransaskoise Marie-Claire Marcotte, installée à Toronto depuis 10 ans, a été présentée avec succès dans une maison privée du nord de la ville, du 1er au 3 avril (limite de 15 spectateurs par représentation).
«À Toronto, jouer une pièce de théâtre dans une vraie maison n’est pas très courant», nous explique Marie-Claire Marcotte. «Généralement, j’essaie de trouver des endroits différents, car ça demande au public d’être alerte et attentif d’une autre manière.»
La pièce a commencé dans le bus où le public avait rendez-vous lorsque le père de famille, Paul, un amateur de taxidermie, a interpellé le public et lui a proposé d’aller chez lui pour montrer ses précieux animaux empaillés.
Au même moment, Catherine, sa fille enceinte, interprétée par Marie-Claire Marcotte, revient après trois mois d’absence. Elle était partie confronter ses peurs et son traumatisme dû à un accident de voiture avec sa famille quelques années auparavant… avec de l’aide de son toutou, George la girafe.
Peau nous entraîne dans un univers fantasmagorique, absurde et grotesque. Il s’agit de l’imaginaire de cette famille où les peluches sont vivantes et où le public passe de pièce en pièce de la maison, donnant un aspect réaliste au jeu des quatre acteurs.