Le «racisme systémique» est subtil. C’est comme un gaz nocif, inodore et transparent. Des recruteurs pour un cabinet juridique peuvent être influencés par tellement d’éléments pour décider si une personne sera convoquée ou non pour une entrevue. Cela peut être même par le prénom ou le nom de famille d’un candidat à un poste.
C’est ce qu’a déclaré la juge de paix Harley D’Août-Gervais, de la Cour de justice de l’Ontario, rappelant avec humour la fois où elle a été invitée à une entrevue par des recruteurs qui s’attendaient à rencontrer un motard.
Diffusée originalement le 10 septembre dernier sur une plateforme Zoom, la vidéoconférence est disponible sur la nouvelle page YouTube de l’Association des juristes d’expression française de l’Ontario (AJEFO).
Modéré par Mathilde Hountchégnon, gestionnaire de CliquezJustice.ca, le panel comprenait également la procureure de la Couronne Aquilas Kapend-Dapaah, l’avocat Ignace Louis-Jean et l’étudiante en droit Stacy Makuraza.
Les participants ont abordé les réalités et les discriminations vécues par la communauté noire, particulièrement celles touchant la profession juridique. La discussion visait à identifier les obstacles, réfléchir à des pistes de solutions et sensibiliser les juristes d’expression française et l’ensemble de la communauté juridique.