«Je m’en fous.» Trois mots, deux femmes, un grand désordre. Pour sa 17e représentation annuelle, le théâtre de l’école secondaire Étienne-Brûlé ne pèse pas ses mots! Du 29 avril au 2 mai, dix jeunes comédiens revisitent deux pièces du célèbre dramaturge français Georges Feydeau. Le mot d’ordre? Humour.
Les amateurs de comédie devraient tomber d’accord. Cette année, la troupe de l’enseignant et metteur en scène Luc Bernier aiguise votre sens de l’humour. Au programme: Amour et Piano, suivie d’Hortense a dit: «Je m’en fous!», deux pièces où acteurs et spectateurs se raillent en chœur de situations compliquées.
«Ça faisait au moins 10 ans que j’avais ces textes dans mon armoire», raconte Luc Bernier. Ce choix a été motivé cette année par un petit grain de folie et d’énergie chez les comédiens, idéal pour ce genre de répertoire. «C’est un théâtre très rythmé, basé sur la confusion, des quiproquos, des tromperies, des mensonges… où l’on explore avec humour les relations hommes-femmes et les difficultés qu’on a à se comprendre», explique-t-il.
Feydeau aborde ces thèmes grâce au malentendu et au comique de situation propres au théâtre de Vaudeville, au début du 20e siècle.
Dix jeunes comédiens passionnés, vous feront donc rire comme à l’époque à travers deux pièces bien sélectionnées.