Du beau monde au lever du drapeau de la Francophonie internationale à Toronto

Drapeau de la francophonie
Tous ensemble pour lever le drapeau de la francophonie internationale: la mairesse Olivia Chow, la lieutenante gouverneure Edith Dumont, le président de l'Acfo Toronto, les représentants de la France et du Québec... Photos: Soufiane Chakkouche, l-express.ca
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Publié 22/03/2025 par Soufiane Chakkouche

Des célébrations se sont déroulées aux quatre coins de la planète pour la Journée internationale de la francophonie (20 mars), et Toronto n’était pas en reste. En effet, l’ACFO Toronto, en partenariat avec le Consulat général de France et la Fédération tricolore, ont hissé le drapeau de la Francophonie internationale au mat protocolaire de l’Hôtel de Ville de Toronto devant un parterre de dignitaires.

Et de quatre pour le lever du drapeau de la Francophonie internationale à Toronto, dont ces deux dernières années à la mairie, signe que «désormais, avec la collaboration de la Ville, elle sera toujours accueillie ici, et on sera de plus en plus nombreux chaque année à la célébrer, ici», selon Jean Claude N’da, président du conseil d’administration de l’ACFO Toronto.

Drapeau de la francophonie
La mairesse de Toronto, Olivia Chow, et la lieutenante gouverneure de l’Ontario. Edith Dumont.
Drapeau de la francophonie
Des dizaines de personnes ont assisté au lever du drapeau de la francophonie internationale à l’Hôtel de Ville de Toronto.

Ils ont fait le déplacement

Malgré une matinée qui s’annonçait grise et un ciel prêt à libérer ses larmes, ils étaient une centaine de participants à fouler l’esplanade de l’Hôtel de Ville, dont des invités de marque comme la lieutenante-gouverneure de l’Ontario, Edith Dumont, et la mairesse de Toronto, Olivia Chow.

«On célèbre aujourd’hui la vibrante communauté francophone à Toronto et partout au Canada pour rejoindre le reste du monde dans la célébration de la langue, la culture et l’histoire francophone», déclare la mairesse.

Même son de cloche du côté de la lieutenante-gouverneure, à la différence près d’un verbe un brin plus poétique: «En levant ce drapeau aujourd’hui, nous célébrons définitivement une francophonie qui rassemble. Et le vent qui le fait flotter nous rappelle que cette langue est un phare qui éclaire notre identité.»

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Et Edith Dumont de rappeler: « N’oublions pas que nous avons la responsabilité personnelle et collective de faire vivre le français en lui donnant une place de choix dans nos rencontres, nos discussions et nos projets au Canada et à l’international. »

Drapeau de la francophonie
Jean-Claude N’da (président de l’Acfo Toronto), Alejandra Bravo (conseillère municipale), Bertrand Pous (consul général de France à Toronto), Marianna Simeone (cheffe du Bureau du Québec à Toronto).
Drapeau de la francophonie
La conseillère municipale Alejandra Bravo, présidente du Comité consultatif sur les Affaires francophones de la Ville de Toronto.

Toronto pourrait rejoindre l’AFMO

Si les discours officiels se suivaient et se ressemblaient, la nouveauté, elle, est venue du côté de la conseillère municipale et présidente du Comité consultatif francophone de la Ville de Toronto, Alejandra Bravo: «Le comité consultatif a fait une recommandation à la Ville pour rejoindre l’Association française des municipalités de l’Ontario, et j’ai la certitude qu’elle va être acceptée par le Conseil municipal», anticipe-t-elle.

Cette prophétie aux allures de certitude n’a pas manqué de déclencher un tonnerre d’applaudissements à travers l’assistance.

Levée du drapeau de l'Organisation Internationale Francophone à Toronto.
Le drapeau de l’Organisation internationale de la Francophonie au mat protocolaire de l’Hôtel de Ville de Toronto.

Message à la nouvelle génération

L’avenir, justement, était également présent. Ce n’était pas pour échapper à Marianna Simeone, cheffe du bureau du Québec à Toronto.

«J’aimerais m’adresser aux jeunes élèves des écoles francophones représentés ici par des élèves conseillers. La langue française est un outil puissant qui vous expose à une multitude de cultures et d’expériences à travers le pays et au-delà. Elle vous ouvre les portes d’un monde riche en opportunités, en rencontres et en découvertes», affirme-t-elle.

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«Chaque élève qui choisit d’étudier en français contribue à faire rayonner notre langue dans sa communauté. Votre engagement fait toute la différence.»

soirée littéraire Edith Dumont
Soirée littéraire francophone chez la lieutenante gouverneure de l’Ontario le 19 mars, sous l’égide de l’Institut français et du Salon du livre de Toronto. Photo: compte X d’Edith Dumont

Le français, un choix important

La lieutenante-gouverneure – qui organisait la veille, dans ses appartements à Queen’s Park, une soirée littéraire francophone – s’inscrit dans la même ligne d’optimisme quant au lendemain de la francophonie ontarienne.

«On peut se permettre d’être optimiste pour le futur de la francophonie en Ontario. On avait aujourd’hui des jeunes des écoles secondaires, mais aussi des représentants des milieux académiques, ce qui prouve que la langue française est encore un choix important dans l’éducation à Toronto et dans la province», confie-t-elle à l-express.ca

L’autre élément, plus candide celui-là, qui abonde dans le même sens prédictif des officiels, réside dans le soleil… En effet, si la cérémonie avait député sous des parapluies pour les plus prévoyants, l’astre est apparu le temps du lever du drapeau avant de disparaître à nouveau. Un signe pour les uns, un hasard pour les autres!

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