Le premier ministre de l’Ontario Doug Ford et sa vice-première ministre Sylvia Jones n’auront pas à se présenter devant la Commission sur l’état d’urgence, a tranché un juge de la Cour fédérale. Et tout indique que la commission ne pourra jamais entendre ce qu’ils ont à dire.
Doug Ford et Sylvia Jones refusaient de témoigner devant la commission présidée par le juge Paul Rouleau qui voulait les entendre sur leur rôle durant l’occupation d’Ottawa et le blocage au pont Ambassador de Windsor.
Après plusieurs invitations infructueuses, la Commission les avait cités à comparaître le 24 octobre pour une audience prévue le 10 novembre.
Or, les deux politiciens ont répondu à cette assignation en saisissant la Cour fédérale. Devant le tribunal, ils ont plaidé le privilège parlementaire pour se soustraire à l’exercice. Et cela semble leur avoir bien servi.
La requête est «valide»
Le juge Simon Fothergill affirme dans sa décision que la requête de la Commission sur l’état d’urgence est «valide», mais que les deux politiciens ne peuvent être obligés de témoigner puisqu’ils bénéficient de ce privilège parlementaire.