Les organisateurs du Sommet francophone du Barreau de l’Ontario, tenu à Ottawa le 25 septembre (Jour des Franco-Ontariens), estimaient qu’il était important pour les participants de faire le point, en 70 minutes, sur une dizaine de sujets d’actualité en droit, ce qui revient à 7 minutes pour chacun des panélistes.

L’avocate Perri Ravon, du cabinet Juristes Power, avait accepté de traiter de menaces à la primauté du droit. Le grand nombre de développements inquiétants pour la primauté du droit, en particulier aux États-Unis ces derniers mois, fait en sorte qu’on a malheureusement l’embarras du choix en discutant de la question.
Compte tenu du temps limité dont elle disposait, Maître Ravon a choisi de signaler deux exemples récents de menaces à la primauté du droit.
Ce sont deux exemples qui illustrent la mainmise croissante de l’exécutif aux États-Unis. Cette mainmise croissante de l’exécutif ne constitue pas, bien sûr, la seule facette de l’analyse de la primauté du droit, mais cela demeure une composante fondamentale.
Expulsions de détenus
Le premier exemple traite d’une tentative récente de mainmise du Pouvoir exécutif sur le Pouvoir judiciaire. Nous allons considérer le deuxième exemple dans une prochaine chronique.



