Le Musée des beaux-arts du Canada à Ottawa présente deux expositions, à l’opposé l’une de l’autre, ce qui est intéressant pour qui aime les contrastes. Une exposition relève autant de la peinture que de la photographie, avec l’appui de l’informatique, alors que l’autre tourne une page de l’histoire du classicisme.
L’exposition David Askevold
Elle s’intitule: David Askevold. Il était une fois dans l’Est. Cette composante du titre, celui d’un élément de ses œuvres, rappelle aussi que David Askevold (1940-2008), bien qu’il soit né et ait grandi aux États-Unis, a passé la plus grande partie de sa carrière en Nouvelle-Écosse.
C’est un artiste avant-gardiste de l’art conceptuel. Branche de l’art contemporain, l’art conceptuel se définit par le concept d’art, une notion abstraite en un sens que les artistes de ce mouvement rendent concrète, non par une recherche de l’esthétique de leurs représentations, mais par une exploration de l’art pour l’art. Dans l’art, ce qui est réel c’est l’art.
Askevold joue avec toutes les composantes visuelles à sa disposition, vidéo, photographie, peinture, pour produire des œuvres complexes. On le découvre en parcourant l’exposition qui se déroule sur trois salles. Les premières vidéos avant-gardistes, produites par Askevold au début des années 1970, occupent la première salle.
La salle suivante présente Le projet «Nova Scotia», une œuvre à grande échelle du milieu des années 1990. Il s’agit d’une réalisation artistique multidisciplinaire, qui porte sur les ports de la Nouvelle-Écosse, vus selon des perspectives différentes.