Le travail de l’artiste-peintre québécois Mathieu Laca défie le genre du portrait par la manipulation de son médium choisi, la peinture à l’huile, donnant une nouvelle vie à des écrivains comme Charles Bukowski, Gabriel García Márquez, Margaret Atwood ou Michel Tremblay.
Son exposition Face à Face est présentée à la galerie Thompson Landry du quartier de la Distillerie, du 21 juillet au 12 août.
«Je vois mes peintures comme des contes visuels d’un monde sans contraintes», explique Mathieu Laca. Il dit s’intéresser au portrait non conventionnel de personnages historiques, intellectuels et artistes de son panthéon personnel, qui a peu à voir avec la ressemblance.
Du noir et blanc à la couleur
Accumulant des photographies en noir et blanc de ses sources d’inspiration, cet artiste s’autorise à utiliser n’importe quelle palette de couleurs et à peindre ses sujets «instinctivement», en fonction de ce qu’il souhaite mettre en valeur dans leurs personnalités.
«Étudiant timide» qui voulait devenir écrivain, il dit avoir appris à être jeune plus tard dans la vie. Introduit à l’art par deux de ses professeurs, Laca décrit cette introduction comme une révélation: «Dessiner. Peinturer. Enfin, je pourrais être moi-même.»