La Fédération professionnelle des journalistes du Québec s’est jointe à une coalition d’associations et de médias pour affirmer que «le droit à l’oubli» est une menace pour la liberté de presse au pays.
C’est ce qu’on lit dans la dernière infolettre hebdomadaire de la FPJQ, qui organise ces temps-ci plusieurs activités sur le thème de la liberté de presse, la censure et l’autocensure, coïncidant avec la parution du livre La liberté de presse, la liberté de tous, de Claude Robillard.
Le principe du droit à l’oubli fait l’objet d’une décision de la Cour de justice européenne, il y a deux ans, permettant à des citoyens de demander à Google d’effacer certaines informations «désuètes, inexactes ou inappropriées» les concernant, afin de protéger leur vie privée.
Il revient à Google de juger de la pertinence des requêtes, mais des recours en justice peuvent être pris en cas de refus.
Dans une lettre ouverte adressée au Commissariat à la protection de la vie privée du Canada, la coalition à laquelle participe la FPJQ met en garde le gouvernement fédéral contre l’application d’un tel principe au Canada.