Des jeunes Noirs de Toronto initiés à l’entrepreneuriat et à l’autonomie

Un événement de la Fondation Sylvenie Lindor à l'Hôtel de Ville

L'équipe de la Fondation Sylvenie Lindor et ses invités à l'événement d'Action jeunesse pour le changement à l'Hôtel de Ville de Toronto le 22 février.
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Publié 25/02/2020 par Jimmy Mavuba

Continuons à parler d’entrepreneuriat et de leadership pour favoriser l’intégration économique et l’inclusion des jeunes Noirs à Toronto.

C’est ce qu’a retenu Amikley Fontaine, le président de la Fondation Sylvenie Lindor et organisateur, samedi dernier à l’Hôtel de Ville de Toronto, d’un événement «Mathieu D’Acosta» qui a offert des conférences et ateliers de formation sur ces sujets.

Amikley Fontaine.

Pour la Fondation et son projet «Action jeunesse à Toronto pour le changement», c’était une façon de célébrer le Mois de l’histoire des Noirs sur le thème de la première personne noire ayant foulé le sol canadien: le marin portugais Mathieu D’Acosta ou da Costa, qui a servi d’interprète entre les Français et les Autochtones.

Parmi les invités à s’adresser aux jeunes, on remarquait le sociologue Marc Lesage et le maire adjoint de la ville de Shelburne, entre Toronto et la péninsule de Bruce, Steve Anderson.

Steve Anderson, maire adjoint de Shelburne, Ontario.

Créer son entreprise

Au cours de la journée, une cinquantaine de jeunes ont participé à des ateliers sur les compétences dont ils ont besoin pour mieux intégrer le marché du travail ou carrément démarrer leurs propres entreprises.

«Car l’entrepreneuriat est un moyen à travers lequel on peut accéder à l’emploi et surtout devenir indépendant en créant sa propre entreprise», a notamment fait valoir l’économiste Janvier Kakoko.

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Quatre panels ont tour à tour permis de discuter d’implication communautaire et justice sociale, d’entrepreneuriat et petites entreprises, de croissance économique et du marché du travail, ainsi que de référence et d’orientation.

Le sociologue Marc Lesage.

La place de femmes

Assiatou Diallo, qui a assisté à la séance en sa qualité de présidente de Mouvement ontarien des femmes immigrantes francophones (MOFIF), mais qui est aussi elle-même entrepreneure et motivatrice, s’est dite «vraiment fière de cette jeunesse immigrante noire qui s’implique».

Assiatou Diallo.

Le MOFIF, qui cherche à améliorer la situation des filles et des femmes immigrantes francophones, «favorise leur intégration ainsi que leur participation active dans toutes les sphères de la société». Mme Diallo a salué l’implication de la Fondation Sylvenie Lindor dans le développement de la jeunesse immigrante.

Amikley Fontaine se réjouit que «des jeunes se sont déjà inscrits à nos prochaines séances de formation», et que «de plus
en plus de jeunes se sont inscrits pour devenir ambassadeurs», c’est-à-dire des mentors pour d’autres jeunes aux activités de la Fondation.

Une des séances dans une salle de réunion de l’Hôtel de Ville de Toronto.

Auteur

  • Jimmy Mavuba

    Étudiant en journalisme au collège d'arts appliqués La Cité à Toronto. Cet article a été réalisé dans le cadre d’un partenariat entre La Cité et L’Express.

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