Devant le Comité sénatorial des langues officielles, lundi, des organismes spécialisés dans l’accueil et l’établissement des immigrants francophones ont exposé leurs craintes autour de la question du manque de logement pour les nouveaux arrivants. «Cela nous fait peur», a partagé un témoin.
Les organismes sont-ils prêts à accueillir un nombre grandissant d’immigrants? Voilà la question que la sénatrice Raymonde Gagné a posé aux témoins invités au comité.
«Pour nous, la réponse est oui tant et aussi longtemps que le gouvernement fédéral traitera parallèlement le dossier du logement», a répondu du tac au tac Brigitte Duguay, coordonnatrice du Réseau de soutien à l’immigration francophone de l’Est de l’Ontario (RSIFEO).
La tâche revient aux organismes locaux
Selon elle, les communautés imaginent toutes sortes de «gymnastique» pour loger les nouveaux arrivants, critiquant le fait que la tâche retombe sur leurs épaules plutôt que sur divers paliers de gouvernement.
«Nous pensons à toutes sortes de solutions, mais à un moment donné, nous sommes épuisés quant aux diverses solutions que nous pouvons apporter. Cela nous fait peur. Nous sommes prêts à accueillir ces gens, mais nous n’avons pas suffisamment de logements», a-t-elle insisté.