Le Comité permanent des langues officielles de la Chambre des communes recommande au Conseil du Trésor d’adopter une tendance plus prononcée vers le bilinguisme lors des nominations à des postes-clés au sein de la fonction publique.
Le renforcement du bilinguisme au sein de la fonction publique passerait par une modification de la Loi sur les langues officielles et des décrets pris par le premier ministre ou le Cabinet.
Pour les 12 députés du Comité permanent des langues officielles, il est clair que des profils linguistiques doivent être établis lors de la nomination ou du recrutement de personnel au sein de la fonction publique.
Manque de volonté
Les propos de la professeure de science politique à l’Université d’Ottawa, Geneviève Tellier, aussi chroniqueuse pour Francopresse, ont été repris dans le rapport. Elle a illustré le manque de volonté existant.
«Il faut arrêter de dire qu’une personne qui ne connaît pas le français ou l’anglais a quand même les compétences requises. Non, cette personne n’a pas les compétences requises. Il faut changer la façon dont on regarde et analyse la situation. Il faut indiquer clairement quelles sont les compétences essentielles et, le cas échéant, établir que telle personne n’a pas les compétences demandées.»