Les médicaments anti-obésité qui ont été très populaires sur le marché ces dernières années sont censés agir tous de la même façon. Et pourtant, pas exactement de la même façon, constatent les scientifiques qui, après quelques années, commencent à leur découvrir des usages inédits.
Le sémaglutide, qui est derrière l’Ozempic, ou le tirzépatide, qui est derrière le Mounjaro ou le Zepbound, sont des molécules qui, au point de départ, font la même chose: elles imitent une hormone naturelle appelée GLP-1 et réduisent du coup les risques de diabète de type 2. C’est dans ce contexte qu’on leur a découvert, il y a des années, une efficacité pour la perte de poids.
Efficace contre la covid?
Or, une étude comparative des impacts de ces deux molécules parue cet été dans la revue JAMA Internal Medicine tend à conclure que les bénéfices pour la perte de poids sont légèrement supérieurs avec le tirzépatide.
Une étude parue en 2023 avait pour sa part conclu que le semaglutide pouvait aussi réduire les risques de maladies cardio-vasculaires.
Et de manière plus intrigante, parce que personne n’avait anticipé cet impact, une étude parue le 30 août conclut que le Wégovy, lancé par la même compagnie que l’Ozempic, aurait réduit les effets les plus graves de la covid, au point de réduire le taux de mortalité.