«Alors que les minorités se sentent de plus en plus vulnérables devant une marée montante d’intolérance et pire encore en provenance des réseaux sociaux et même de politiciens, le monde a un grand besoin de héros.»
«Les minorités linguistiques ne sont pas toujours en mesure de se protéger et d’assurer le respect de leurs droits humains. Nous avons besoin d’agents spéciaux pour la défense des droits linguistiques.»
C’est ainsi qu’à Toronto, le 26 juin dernier, s’est exprimé Fernand de Varennes, Rapporteur spécial de l’ONU sur les questions relatives aux minorités, invité à la VIe conférence annuelle de l’Association internationale des commissaires linguistiques.
Cette association regroupe présentement onze institutions dédiées entièrement ou en partie à la promotion des droits linguistiques et à la protection des communautés linguistiques: le Commissaire aux langues officielles du Canada, le Commissaire à la langue irlandaise, le Commissaire à la langue galloise, le Commissaire aux langues du Kosovo, le Commissaire aux langues officielles du Nouveau-Brunswick, le Commissaire aux langues officielles du Nunavut, le Commissaire aux langues des Territoires du Nord-Ouest, l’Ombudsman de la Catalogne, l’Ombudsman flamand, l’Ombudsman du Pays basque et l’Ombudsman de l’Ontario.
Les services en français sous l’Ombudsman de l’Ontario
Rappelons qu’en vertu de modifications législatives entrées en vigueur le 1er mai dernier, le poste de Commissaire aux services en français de l’Ontario a été éliminé et toutes ses responsabilités ont été transférées à l’Ombudsman de l’Ontario.