La dépendance au jeu vidéo vient tout juste d’être ajoutée à la longue liste des «maladies» publiée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Après son inscription dans l’édition précédente du DSM-5 — la bible des psychiatres — en tant que «condition nécessitant des études plus approfondies», voilà maintenant le clou enfoncé. La 11e édition du manuel ICD-11 officialise son statut: la dépendance au jeu vidéo est désormais considérée comme une maladie mentale.
Comportements addictifs
Selon l’OMS, cette inscription dans la sous-catégorie des «troubles liés aux comportements addictifs» légitimise donc les inquiétudes entretenues à l’égard des joueurs impénitents qui négligent les autres sphères de leur vie pour se centrer sur le jeu.
Ce nouveau statut pourrait, selon les experts, encourager les joueurs à consulter des professionnels de la santé pour obtenir des soins, pousser les médecins à offrir ces services et peut-être même inciter les compagnies d’assurance à les couvrir.
Anxiété ou dépression
Sur le terrain, les professionnels de la santé mentale ont constaté une croissance du nombre de joueurs affirmant perdre le contrôle de leur vie au dépend du jeu.