Professeur émérite au Département de communication de l’Université d’Ottawa, Denis Bachand situe ses intérêts de recherche au confluent des arts, de la culture et des médias. Il vient de publier Voyages en nostalgie, un essai sur le pouvoir évocateur de la littérature, de la musique, de la publicité, de la télévision, du cinéma et des jeux vidéo.
Le vocable nostalgie est un néologisme créé à partir des mots grecs nostos (retour) et algos (douleur ou souffrance). Il est apparu la première fois en 1688.
De plus en plus de souvenirs
Par la suite, des recherches en psychologie cognitive ont démontré que, plus on remonte dans le temps, plus le volume de souvenirs augmente pour les événements vécus entre 10 et 30 ans.
Ce «pic de réminiscence» s’explique par l’intensité de nos premières expériences (amour, voiture, voyage) durant une période importante de formation de la personnalité.
Romans historiques populaires
Selon Bachand, les rappels du passé représentent une large part de la littérature. En témoigne l’engouement des lecteurs pour les romans historiques échelonnés sur plusieurs tomes. On n’a qu’à penser aux œuvres de Jean-Pierre Charland et Michel David.