«L’échec systémique» de l’Ontario à venir en aide à des familles désespérées et vulnérables, qui se trouvent dans l’incapacité de s’occuper d’un être cher atteint de déficience intellectuelle, a plongé beaucoup d’entre elles dans des situations difficiles et souvent dangereuses, selon l’ombudsman Paul Dubé.
Dans un rapport intitulé Dans l’impasse, paru cette semaine, le protecteur du citoyen rend compte de l’enquête menée par son bureau sur plus de 1400 plaintes de familles d’adultes ayant une déficience intellectuelle, en situation de crise – dont des adultes abandonnés, maltraités, inutilement hospitalisés et emprisonnés.
Ces «cas extrêmes et flagrants» illustrent le besoin de mettre en place plus de soutiens et de services, ce à quoi se serait déjà engagée la ministre des Services sociaux et communautaires Helena Jaczek, ce que M. Dubé juge «encourageant».
«Il y a eu une nette amélioration dans la réaction aux crises», par rapport à l’approche passée plutôt «passive», déclare l’ombudsman.
Les familles étaient frustrées par les incohérences rencontrées dans un dédale d’organismes de services locaux.