Les «deepfakes» ou vidéos truquées continuent d’engendrer plus d’inquiétudes que de réels impacts. Ils n’ont joué aucun rôle notable dans la dernière élection américaine — et les données jusqu’ici tendent à croire qu’ils ne seraient pas plus efficaces, pour tromper les gens, que des contenus beaucoup plus simples à produire.
Le terme «deepfake» réfère à une vidéo d’une personne à qui l’on fait dire des phrases qu’elle n’a jamais prononcées.
Pas besoin d’être sophistiqué
Des démonstrations ont été faites au fil des années. Mais chacune de ces «œuvres» nécessite beaucoup de temps et d’énergie pour être convaincante — alors qu’en comparaison, ces dernières années, il a été possible de faire croire à des milliers de personnes que leur pays était dirigé par un groupe sataniste et pédophile, et ce avec de simples messages Facebook ou de banals mèmes.