On vient peut-être de trouver une autre utilité à l’intelligence artificielle (IA): détecter des civilisations extraterrestres.
Ou du moins, essayer. Parce qu’il y a des quantités gigantesques de données à traiter, mais aussi parce que l’évolution de l’IA l’amène aujourd’hui à une étape où elle peut apprendre de ses erreurs.
À la base, le problème est celui des données amassées par les radiotélescopes qui écoutent le ciel, en quête d’un signal qui pourrait ne pas être naturel (ou «technosignature»).
Citoyens à la recherche d’extraterrestres
Dès 1999, un programme de «science citoyenne», SETI@Home, avait réuni des centaines de milliers de volontaires qui «donnaient» du temps d’ordinateur pour qu’un logiciel passe au crible une partie des immenses bases de données générées par ces radiotélescopes.
Mais ce travail avait ses limites: la majeure partie des signaux «anormaux» détectés émanaient de nos propres technologies — satellites, téléphones cellulaires, etc. — qu’il fallait dès lors vérifier un par un.