Débrayage des quatre syndicats de l’éducation vendredi

5000 écoles fermées

Des membres de l'AEFO en grève. (Photo: page Facebook de l'AEFO)
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Publié 20/02/2020 par l-express.ca

Déjà en grève du zèle depuis la mi-janvier, les 200 000 enseignants et travailleurs en éducation de l’Ontario – dont les 12 000 membres de l’AEFO – vont tous débrayer demain vendredi 21 février.

Des membres de l’AEFO en grève. (Photo: page Facebook de l’AEFO)

Toutes les écoles publiques de la province seront fermées, plusieurs d’entre elles servant de site de piquetage des syndiqués. Plusieurs d’entre eux manifesteront aussi devant le parlement provincial à Queen’s Park.

Et 20 000 personnes sont attendues rue Hurontario, à l’angle de Courtney Park, à Mississauga. Ce piquet de grève des quatre syndicats de l’éducation devrait s’étendre sur l’autoroute 10 sur une longueur de 30 km.

«Nous manifesterons massivement notre désaccord face aux coupes du gouvernement dans le domaine de l’éducation», a justifié le président de l’AEFO, Rémi Sabourin.

Le président de l’Association des enseignants franco-ontariens, Rémi Sabourin.

C’est la première grève provinciale de ce genre depuis les manifestations politiques de 1997. Ses trois autres chefs sont: Sam Hammond, président de la Fédération des enseignants de l’élémentaire de l’Ontario (FEEO), Liz Stuart, présidente de l’Ontario English Catholic Teachers’ Association (OECTA), Harvey Bischof, président de la Fédération des enseignants des écoles secondaires de l’Ontario (OSSTF/FEESO).

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Des membres de l’AEFO en grève. (Photo: page Facebook de l’AEFO)

Le ministre Stephen Lecce accuse les syndicats de prendre les élèves et leurs parents en otage. Il affirme que le gouvernement n’a pas les moyens d’offrir des augmentations de salaire supérieures au 1% par année décidé pour toute la fonction publique.

Le gouvernement a assoupli sa position sur la taille des classes, mais pas assez au goût des syndicats.

Enfin, Rémi Sabourin continue de dénoncer l’attitude des conseils scolaires aux tables de négociations tripartites, tandis que ces derniers se disent parfois pris entre l’arbre et l’écorce.

Des membres de l’AEFO en grève. (Photo: page Facebook de l’AEFO)

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