Le personnel de sécurité publique, policiers, pompiers, ambulanciers, mais aussi agents correctionnels, sont souvent les premiers intervenants sur les lieux des tragédies traumatisantes. Qu’il s’agisse d’un accident de la route, d’un incendie ou d’une intervention en milieu carcéral, ces personnes font face à des situations extrêmes sans comparaison avec notre vie quotidienne normale.
En s’imaginant à leur place, on comprend bien que des séquelles psychologiques sont fort probables et bien réelles.
L’Ontario vient d’annoncer un investissement de 10,7 millions $ pour la construction de centres spécialisés en traitement des blessures du stress post-traumatique (BSPT) pour ces travailleurs.

Deux établissements verront le jour dans la région. L’un, à Toronto, sera axé sur la thérapie de réadaptation intensive en dehors des hôpitaux. L’autre, situé à Caledon, offrira 40 places pour les patients nécessitant un séjour prolongé. On prévoit que ce projet permettra de traiter plus de 1 500 travailleurs chaque année, avec un total de 41 700 visites prévues.
Certains évoquent déjà une expansion du programme pour inclure d’autres travailleurs de première ligne, comme le personnel médical.