De la théorie à la pratique: des étudiants de La Cité assistent Francophonie en Fête

La Cité, Francophonie en Fête
Deux étudiants du cours de communication de Sabine Soumare (assise de face) avec Jacques Charette et Lawrence St-Onge, DG et président de Francophonie en Fête. Photo: courtoisie
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Publié 18/12/2023 par Nina Boucherie

Exemple d’application pratique de cours du Collège La Cité, à Toronto: son programme de Relations publiques collabore avec le festival musical Francophonie en Fête. Les étudiants du cours de communication de Sabine Soumare répondent à des problématiques de l’organisation de Jacques Charette.

En entrevue avec l-express.ca, le directeur général de Francophonie en Fête et la prof nous confirment l’importance de cette collaboration, facilitée par l’agent de liaison communautaire de La Cité, Sébastien Laperrière.

Besoin de visibilité pour Francophonie en Fête

Le 25 novembre dernier, Jacques Charette a exposé aux étudiants et profs de La Cité les défis auxquels est confrontée Francophonie en Fête en matière de communication et de rayonnement au sein de la francophonie torontoise.

Fondé en 2005, Francophonie en Fête se prépare activement pour sa 19e édition, qui se tiendra du 13 au 15 septembre 2024. L’association à but non lucratif fonctionne principalement grâce à l’engagement bénévole d’environ 80 personnes, dont un comité organisateur de 6 à 8 membres et les administrateurs.

L’un des défis majeurs évoqués par Jacques Charette est la difficulté à toucher et rassembler les francophones de Toronto. Dans une ville où il n’existe pas de quartier francophone défini, et où de nombreux francophones consomment une grande partie de leur information en anglais, la promotion des événements de Francophonie en Fête s’avère être un véritable enjeu.

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«On ne peut pas se permettre de mettre un budget conséquent pour une promotion sur les réseaux sociaux», déplore Charette. De plus, le manque de ressources financières empêche toute visibilité dans les médias anglophones, rendant difficile la portée auprès d’une audience plus large et notamment des jeunes.

Jacques Charette, Francophonie en fête, Paradise
Jacques Charette sur la scène du Paradise, lors du récent festival Francophonie en Fête.

Un aspect pratique du cours 

La rencontre à La Cité avait pour objectif de mettre en lumière cette problématique et de trouver des solutions concrètes pour augmenter l’audience et le nombre de spectateurs, que ce soit pour les événements gratuits ou payants organisés par Francophonie en Fête.

Sabine Soumare souligne l’importance de cette initiative dans le cadre des cours pour les étudiants. Elle met en avant l’aspect pratique et professionnalisant de ces sessions qui permettent aux étudiants de «faire le pont entre le théorique et la technique».

«Ce travail en étroite collaboration avec Francophonie en Fête offre une opportunité unique aux étudiants d’analyser les forces, faiblesses, opportunités, et menaces en termes de communication et d’audience pour les événements francophones à Toronto.»

Selon Sébastien Laperrière, «ce partenariat va permettre d’avoir une vue globale sur le fonctionnement d’une entreprise».

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«Nous voulons élargir cette expérience dans d’autres programmes», ajoute-t-il.

L’accent est mis sur le développement du site internet, la stratégie des réseaux sociaux, la rédaction de plans de communication et la mise en œuvre d’actions pour accroître la visibilité de Francophonie en fête au sein de la communauté.

entrepreneures
Sabine Soumare.

Un petit groupe d’étudiants

Le cours de communication, accueillant uniquement trois élèves, se présente comme un groupe restreint où chacun peut pleinement s’investir. Selon Sébastien Laperrière, «les étudiants semblent satisfait et l’expérience semble être positive».

Composé principalement de jeunes adultes ayant déjà une expérience professionnelle et désirant se perfectionner dans le domaine de la communication, ce cours est offert de façon intensive les samedis et dimanches et s’étale sur 35 heures. 

L’option d’assister en présentiel ou de manière hybride offre une certaine flexibilité. Ayant débuté le 25 novembre, les élèves ont peaufiné leurs connaissances pour émettre des recommandations pour le dernier cours le 17 décembre.

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Ce cours fait partie d’un cursus de deux ans en relations publiques qui mène à un diplôme d’étude collégiale. «Il est possible de s’inscrire sur le site pour le programme de Toronto pour la session d’hiver avant le 11 janvier», indique Sébastien Laperrière. 

Francophonie en fête, Bentway
Un public souvent clairsemé dans le Bentway pour les concerts gratuits de Francophonie en Fête.

Un accompagnement pour toute entreprise 

«Notre agence expérimentale peut également travailler avec n’importe quelle entreprise francophone ayant besoin de partenariats», précise Sabine Soumare. «On est là pour répondre aux besoins de la communauté qui n’aurait pas les ressources nécessaires.»

«C’est bon pour l’économie. On forme des francophones bilingues et avec la pénurie de main d’oeuvre chez les francophones, c’est l’opportunité de former des gens qui ont les compétences nécessaires en français et en anglais.»

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