Il y a un an, des signaux d’alerte quant à une épidémie grippale sévissant alors en Chine se faisaient entendre un peu partout. Il allait toutefois falloir plus d’un mois avant que la plupart des pays occidentaux ne réagissent.
Le 23 janvier 2020, dans son compte rendu d’une rencontre du comité d’urgence sur le coronavirus, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) confirme que la transmissibilité est beaucoup plus élevée que celle de la grippe saisonnière et estime de façon préliminaire que le pourcentage de cas «sévères» pourrait tourner autour de 25%.
Le 25 janvier, le ministère chinois de la Santé annonce une «accélération» de l’épidémie, et pointe le risque de transmission du virus par des gens sans symptômes.
Le 30 janvier, l’OMS décrète une «urgence de santé publique de portée internationale», ce qui constitue le plus haut niveau d’alerte possible pour cet organisme.
Inaction pendant tout février
Et pourtant, à l’exception de la suspension des liaisons aériennes avec la Chine qu’ont décidée cette semaine-là 45 pays, peu de mesures sévères seront ensuite mises en place avant le mois de mars.